Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Part.1 : Built to Spill

Finalement, je ne suis pas allé voir ce concert vendredi, un après-midi passé en compagnie de moi-même dans cet endroit inhospitalier appelé le boulot m'a convaincu de rentrer me coucher tôt à la place... D'autant plus que je me suis rappelé à temps m'être emmerdé comme un rat mort la dernière fois que Ladybug Transistor était venu jouer, au même endroit, justement. Sur disque, j'aime plutôt bien, mais je ne suis pas certain de la pertinence d'un truc pareil joué sur scène. Je ne me sens pas très concerné par ce qui se passe en gros...ces sourires en coin, ces références intouchables, cette façon de jouer d'un autre temps puent un peu trop la naphtaline. L'impression que ce qui se passe réellement dans cette vie est ailleurs... Ca me rappelle ce concert de Belle and Sebastian, où tout ça avait fini par me donner envie de me casser avant la fin, sauf que j'avais même pas pu : on avait bloqué l'issue avec un manche à balai, jamais vu ça !! En plus de ça il était cher, ce putain de concert pourri au Grand Rex à la noix...

Sinon, y'a le père Laudanum (très bon album System:on) qui y a été, à l'autre concert : voir sur le blog.

Hier, pas tout à fait reposé de la semaine encore, mais première bonne journée de l'année. J'ai gratté un peu (c'est bizarre, je fais moins de pains quand je ne regarde pas mes doigts sur le manche), écouté quelques disques, dont le Essex Green - où j'ai zappé pas mal de plages, et puis pas mal Built to Spill...ah là là qu'est-ce que j'aimerais pouvoir jouer un jour comme ce type ! Son jeu ne s'encombre d'aucune fioriture, respire la joie, et brille tout simplement par l'évidence de son talent. Ce n'est ni trop technique, ni spécialement innovant de loin, mais il y a là un sens de l'harmonie, et un souci de simplicité qui fait qu'il peut aligner jusqu'à cinq-six pistes de guitares (...donc en jouant avec lui-même!) différentes simultanément avec la plus grande légèreté - totalement jubilatoire ! Les "vrais" guitaristes diront "oui mais blablabla...il y a machin qui sait faire ci, truc qui fait ça mieux"...OK d'accord, mais là en l'occurrence c'est pour servir la chanson, et pas le contraire, où le morceau servirait de prétexte à étaler sa science guitaristique, c'est chiant quoi, à la fin, un disque de guitariste ! Ca n'a rien à voir, mais j'ai justement lu ça récemment sur Pascal Obispo, comme quoi en tant que chanteur, il avait toujours été celui qui chantait "toujours la mauvaise note, toujours au mauvais moment". Ce groupe dont je parle, Built to Spill ; et son âme, Doug Martsch, et bien c'est exactement tout le contraire. Keep it like a secret?

Pfff j'ai posté ça trop tôt, la case "publier l'article" était cochée par défaut...
Enfin ça fera moins indigeste, en deux fois (peut-être). Audrey, je t'embrasse très fort au passage.

Ecrit vite fait par pierroleouf, le Dimanche 11 Janvier 2004, 14:16 dans la rubrique Jukebox.