Ayé je l'ai vu.

J'ai même réussi à me lever plus tôt exprès pour la première séance à 9h25, alors que je n'y arrive pas pour être à l'heure au boulot par exemple - manque de motivation sans aucun doute... Ben, ce film donc. J'étais parti pour l'aimer, acquis d'avance à sa cause, et rien ne m'a fait changer d'avis en cours de route. Après, ce que ça vaut objectivement, je n'en ai pas la moindre idée... Mais c'est un film fait avec amour.

Un très bon moment pour moi, et ce dès le premier plan sur les fesses de Scarlett Johansson (désolé). Je ne savais même pas de quoi ça parlait avant d'y aller, au passage. J'ai été agréablement surpris de voir que ça se passait au Japon, étant moi-même un nipponophile convaincu. J'adore les japonais, ils sont cinglés (il faudra que j'aille leur rendre visite un de ces quatre d'ailleurs...). Ensuite, il se passe un peu tout un peu rien, c'est pas racontable, il faut le voir, ou plutôt y aller et se laisser porter (ça a même des allures de blind-test pour yuppies à rallonge des fois). Et puis, ça me donne l'occasion de proclamer ça tout haut aussi : je suis pro-karaoké. Pro-japonais et pro-karaoké...

Un truc qui m'a énervé, c'est que j'étais plutôt en larmes vers la fin...mais comme je venais juste de bailler (rien à voir avec l'ennui), impossible de savoir si la scène m'avait fait pleurer pour de vrai... Il faudra donc y retourner pour être sûr:) - mais bon, pas tout de suite, le temps que ça mûrisse en moi.

Dans la salle, je crois qu'il n'y a que moi qui suis resté pour le coucou final d'après-générique, et puis j'ai filé à la Fnac Forum d'à côté. Là, en me retournant d'un bac, je me suis retrouvé nez-à-nez avec Silvain Vanot, qui m'a un peu foutu la pétoche : il avait un peu la tête de celui qui vient de regarder La Mort dans le blanc des yeux... Ou bien il a pris un sacré coup de vieux, ou bien c'est moi qui ne réalise pas bien le temps qui passe. J'ai failli prendre l'album de Camille, Le sac des filles, parce qu'elle chantait super bien sur le seeing is believing de Scratch Massive, et qu'il était pas cher, puis finalement non.

Après je prends le métro jusqu'à Saint Michel (exprès pour ne pas passer devant le boulot à pied), je fais le tour des BD à Boulinier : bof bof, rien de vraiment bien qui ne soit pas déprimant en même temps... Un p'tit tour chez Jussieu Music - l'endroit que je préfère pour revendre mes cds que j'écoute plus - enfin je traîne au moins une heure là-dedans. Quand je suis à l'étage hardcore/death-metal, ils commencent à passer le Keren Ann en anglais, je commence à mieux saisir le truc dans ces conditions ; ça me rappelle un peu ces chansons de colo un peu collantes qu'on chantait en marchant, comme "Céline" et tous ces trucs poissards et finalement, imbuvables. Je ramène juste le single introuvable (et dédicacé) d'Amelia Fletcher, et je pars encore prendre des cds des Raincoats et d'ESG à Gibert, et je rentre en bus.

A part ça, Courtney Love encore en couverture de Rock&Folk ce mois-ci : ils sont cons ou quoi ?!

ps : au fait, le film c'était Lost in translation...