Je voulais dire merci au magasin Gibert de proposer tout Claudine Longet en import japonais.
(j'y ai acheté The look of love, le deuxième album de 1967, magique)

...et pas merci au mec qu'a décidé de faire changer les aérateurs des fenêtres de l'immeuble parce que je ne peux plus l'écouter ce disque maintenant, à cause des bruits du vent qui rentre sans arrêt grrrrrrrrrr. [no more Claudine Longet please...]

Du coup je mets le Speak english or die! de S.O.D à la place tiens... C'est très bien pour pas penser, et je pourrai écrire mes mails à tête reposée (enfin, façon de parler) comme ça. Mes fameux mails en retard... Je suis le premier à râler dans mon coin quand on ne m'écrit pas, mais on ne peut pas dire que je fais tellement mieux. Disons que la plupart du temps je n'y pense même pas. Pour certaines personnes je fais un peu exprès, pour voir s'ils vont m'écrire en premier, et pour d'autres je fais carrément le mort en espérant qu'il ne m'en voudront pas trop non plus, mais pour la plupart en fait, j'ai juste la flemme (oui ça doit être ça). Parce que je dois écrire à trop de gens aussi. Des tas de gens à qui j'aimais bien parler à un moment, mais parce qu'ils étaient à côté et que c'était pratique, et que je me disais ensuite ce serait bien qu'on garde le contact, histoire de prouver que c'est possible si je veux, et que je suis pas un sale con. C'est le dernier point qui doit poser problème. Oui, bof on vit pas mal avec non plus, c'est simplement bien de réaliser de temps en temps. Rassurez-vous, celles et ceux à qui j'écris c'est que je tiens à vous, juré. Même s'il faut me laisser le droit de traîner un peu tout de même...

Bah je voulais pas écrire ça du tout moi, je voulais parler de mon poster d'A bout de souffle qui s'est encore cassé la gueule sur mon lit, heureusement, quand j'étais pas là (m'est déjà arrivé de passer des nuits infectes avec la vague sensation d'un truc qui clochait, et en fait c'était juste mon poster qui m'était tombé dessus pendant que je dormais). Je voulais aussi parler de ces instants où le temps s'arrête chez le coiffeur, avec l'attente en compagnie de gentils fantômes des années quatre-vingt, diffusés dans les allées toutes carrées du centre commercial...Police...Cock Robin...Mylène Farmer... En plus sorti de là, tu as une autre tête, plus jeune, le coiffeur c'est un trou dans l'espace-temps. Tous les deux mois environ, j'attends d'avoir à peu près la tête de Tahiti Bob dans les Simpsons pour y aller. Tahiti Bob, c'est mon idole avec Spike - soit deux maigrichons pâlichons un peu ronchons pas très très folichons...

J'aime bien Snoopy aussi.

Sinon, bizarre et flatteur, quelqu'un m'a piqué un bout de ma mini-chronique sur Movietone pour le mettre dans un webzine musical que j'ai trouvé par hasard, c'est la première fois que je me fais voler un truc sur le net, ça fait un drôle d'effet... Surtout que si c'était pas moi qui l'avais écrit ce bout, j'aurais été le premier à critiquer, j'avais surtout dit ça parce que je trouvais que ça en jetait pas mal, même si ce n'était pas ce que je voulais dire en définitive. Mais je renie pas, c'était pas tout à fait inexact non plus, sauf que là, il a rajouté des trucs autour que j'aurais pas forcément mis, comme "parfaites pop songs" et "voix d'ange" (enfin)... Là, j'écoute Journey in Satchidananda d'Alice Coltrane avec Pharoah Sanders ; je vois bien le lien/influence avec Movietone ici, et ça n'a rien à voir avec une parfaite pop song du tout. (alors ok, tout ça pour deux malheureuses lignes empruntées, mais bon ça me défoule au moins)

[rhaah ce vent me tape sur les nerfs, je me sens devenir Lillian Gish dans Le vent]

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Demain, je passe l'aspirateur.