Entendu un nouvel extrait du prochain Autour de Lucie, dans ce MACHIN qui ressemble à un journal musical et qui s'appelle magic... Encore un extrait gratuit comme celui-là, et il se pourrait très bien que je décide de ne plus l'acheter cet album, finalement. Alors, message à la maison de disques : faites gaffe.

A part ça je larve plus que jamais, j'ai mal à la tête d'avoir trop dormi et, voyez...je ne suis même pas devant Buffy ce soir. En cas de crise, oui ça peut m'arriver. Comme la semaine dernière, où il y avait ce reportage exceptionnel (sur Arte) autour de Gilles Apap, violoniste virtuose et pote à Yehudi Menuhin, démoulé des conservatoires les plus prestigieux, mais prenant des chemins de traverse admirables avec son instrument. Allant pour l'occasion chercher sur les rives du Gange toute une partie occultée de la musique qui fait défaut aux principes couchés sur papier, il promène son violon chez l'habitant, et le fait parler, tel un ami que tout le monde comprend, faisant ainsi tomber toutes les barrières de langage. Et donne, reçoit, jette un pont entre les univers musicaux. Introduire des motifs sophistiqués et assouplir les mouvements, renouer avec la joie de faire de la musique simplement, faire crier l'évidence. J'ai du mal à trouver les mots justes, mais sorti de là, on réalise qu'on n'a encore réellement rien compris à la musique. Et que tout reste à découvrir, une fois de plus...

[là, je ne sais pas si ça a grand-chose à voir avec la musique, mais je voulais demander pardon à Jean-Luc (le meilleur chanteur français du monde) d'avoir séché son concert le samedi d'encore avant à la Flèche d'Or, mais pas grave si on veut, parce qu'il le raconte là quand même, dans son blog un peu chiant]

Sinon, je suis fou de rage : j'ai effacé par mégarde le texto auquel je tenais le plus au monde, et ce qu'il y avait écrit dessus était beau à un point que je suis désormais condamné à me demander durant le reste de mes jours si en fin de compte, je ne l'avais pas comme qui dirait imaginé tout seul, celui-là.