A midi, je mange un sandwich poulet-avocat salade au bar en cravate, il fait beau, ils passent bang bang dans le poste, pas assez fort mais je l'entends quand même. J'appelle Enid en mâchant, elle me rejoint un peu plus tard, en tongs (au passage : il est pas encore né, celui qui me verra un jour en tongs) et se prend une salade au chèvre. Après j'ai un trou. Mais bon, comme c'est pas vraiment un journal c'est pas grave hein. Ah si : elle me montre la bague que lui a offert son ex-ex, pour l'anniversaire de deux années de montagnes russes en sa compagnie. Très jolie la bague. Je la retrouverai plus tard de loin avec lui, après être retourné travailler quand même, le temps de me faire seppuku sur deux parties de billard avec un collègue pas autant entraîné que moi. [Mais il aura quand même reconnu ma supériorité technique:]

Plus tard, fête de crémaillère chez Olivier, un autre collègue du boulot plutôt sympa, qui mange pas mal beaucoup le midi et s'habille toujours façon beau gosse/chemise qui brille etc... Aucune idée de ce qu'il fait au taf par ailleurs, ça ne m'intéresse pas tellement et ça ne m'empêche pas de bien m'entendre avec. On part en troupeau avec encore d'autres collègues, les bras plein de cadeaux (sauf moi, qui ignore toutes les règles de courtoisie/politesse en vigueur, non mais porter des plantes pendant dix stations de métro ça va pas). Le quartier est joli - il fait très "village" - la rue a l'air sympa, de même que l'immeuble, l'appartement, etc... Pourtant d'entrée, je trouve ça un peu trop petit, pour deux. Par rapport à un studio, on a une impression d'espace supplémentaire, mais ce ne serait que pour mieux se faire surprendre par la promiscuité après. Enfin chais pas. La copine du collègue en question fait un peu trop bourge pour moi, du genre à insister pas mal sur les "ne" dans toutes ses phrases à tournure négative, c'est usant pour l'oreille à la longue - on N'est plus habitué. C'est de la première impression bête sûrement... Le buffet proposé est frais et très goûteux, les cocktails réussis. Je jette un oeil furtif malgré moi à la collection de cds et, comme toujours, je ne peux m'empêcher de ricaner intérieurement en même temps mais bon... Apparemment ces gens-là ont une vie. Pfff y'a même pas autant de disques là que chez moi, dans ma pile en retard d'écoute (allez j'arrête). Très sympa, même si j'étais très fatigué, et on se rentre avec ma collègue préférée, qu'elle est absolument complètement odieuse comme moi, et on dit un peu de mal avec joie d'une fille dans le tas qu'on vient de quitter. (penser à emménager dans un truc sympa, bientôt)