Je suis juste descendu aujourd'hui pour poster mon arrêt en début d'aprème et j'ai l'impression que rien que pour faire ça, ben j'aurais pas du descendre en fait. [Je veux être en bonne santé ce week-end.]
Avec le recul, je me dis que c'est normal que j'aie été malade finalement : je n'ai pratiquement rien bouffé depuis ce Paris Carnet de mercredi dernier au pub Hall's Beer, pub qui était par ailleurs blindé de gens qu'avaient rien à foutre là d'abord - et quand j'ai commencé à voir Guns'n'Roses (sans Izzy) sur l'écran géant devant moi, je me suis demandé "mon dieu mon dieu qu'est-ce que je fais là?" - et ce satané hasard qui me fait croiser A. et C. le même jour, pris tout à fait en sandwich par surprise. En gros, c'est comme si je me retrouvais par accident collé à la même table avec Ray Davies et Morrissey en même temps. Ou avec Julie London et Mary Weiss, si vous préférez des exemples féminins. Hum non...Julie London elle est morte je crois que ça va pas, enfin bref : vous voyez quand même le tableau, c'est exactement comme si d'une part vous vouliez dire plein de trucs tout d'un coup, parce que vous êtes assailli d'idées et d'anecdotes sans lien dans tous les sens, mais que y'a rien qui veut sortir ; et d'autre part, c'est aussi que vous préférez de loin Mary à Julie, mais que vous n'avez pas envie de vexer Julie non plus, parce qu'elle va vous prendre pour un sale con de n'adresser la parole qu'à Mary - et elle aurait raison. En même temps, Mary vous la connaissez vachement mieux, elle vous raconte plein d'histoires à rêver ou à dormir debout depuis à peu près la moitié d'une année, vous commencez à vous sentir diablement proche bien que vous ne vous soyez jamais croisé pour de vrai, et la rencontre tant attendue n'était en aucun cas censée ressembler à...ça. Mais bon, j'ai été très heureux à l'arrivée et pardon à Julie (C.) d'avoir été trop bizarre.
Demain je pense que j'irai tout de même voir le baladin Jonathan Richman - s'il reste de la place, mais ce soir c'est vraiment pas possible de sortir. J'ai lu récemment une chronique de concert plutôt infecte de la part d'un type assez connu ('fin je crois) dans le monde des blogs, alors pour compenser, je vous lie une excellente chronique du récent concert à Paris d'Einstürzende Neubauten lue ici, chez le père Laudanum.