Arrivé à court de médocs, je recommence à fatiguer...je me demande s'il y a un rapport. Je retourne voir l'autre lundi si ça continue. Comme j'ai toujours trois plombes de retard, je viens d'aller voir Spider-Man 2, j'avais pas vraiment envie, mais c'était histoire de me mettre en bouche avant Hellboy que j'attends depuis qu'il y a eu la couve de Mad Movies en début d'année. SM2 c'est un bon blockbuster avec des bouts de Sam Raimi dedans, et si on se met suffisamment devant dans la salle, on ne fait pas trop attention au côté peut-être un peu voyant des effets spéciaux (c'est pour les gens qui râlent que "ça se voit trop" que je dis ça : mettez-vous devant !) (...mais pas devant moi, svp les gens). Enfin, si Hellboy c'est nul, je boycotte le cinéma pour six mois ; j'aime pas être déçu, au prix que ça coûte la place de cinématographe maintenant, surtout que j'ai pas l'impression d'être super difficile en ce moment, y'en a marre de réfléchir quoi. Chez Gibert, j'ai trouvé le dernier Sophia en occasion, et puis j'ai fait une espèce de percée adult-rock countrysante, avec le dernier live de Maria McKee (y'a un peu trop de monde sur scène avec elle, et puis sur la dernière tournée elle avait tendance à raconter un maximum de conneries entre les morceaux, ce qu'on retrouve hélas sur le disque, mais ça colle par ailleurs tout à fait avec l'attitude commercialement suicidaire qu'elle a adopté au fil des années, qui fait qu'elle n'aura jamais accédé au statut de superstar planétaire, que son talent lui aurait conféré, dans un monde parfait) ; le bel album d'A Girl Called Eddy - impeccable de bout en bout - avec un joli timbre chaud pas très loin de Jenny Toomey ou d'Aimee Mann ;

et aussi le pack dvd/cd des Cowboy Junkies, qui était sorti à l'origine il y a deux ans, mais c'est bien la première fois que je le vois, et en plus pour 15,90€ j'ai même pas réfléchi. Sur le cd, y'a une heure de morceaux extraits de la tournée suivant la sortie de leur album Open de 2001 (d'où le titre du machin, Open road), dont certains enregistrés au Café de la Danse. Le dvd est quant à lui divisé en plusieurs parties et...c'est un vrai bonheur de pouvoir manger des yeux pendant trois heures la sublimissime Margo Timmins, en plus d'entendre cette voix incroyable, surtout dans ce concert dans un festival en plein air à Québec, où elle est complètement radieuse. J'avoue avoir un peu oublié qu'ils existaient, et c'est un tort. En allant sur leur site, qui a l'air un peu froid au premier abord, on apprend en fait vraiment beaucoup sur la gestation de chaque disque, et celle de The Trinity session notamment s'avère passionnante. On savait plus ou moins que ce grand classique, leur album de référence, avait été enregistré live dans une église de Toronto, mais là on découvre que c'est en l'espace d'une journée et autour d'un seul micro que les sessions se sont déroulées, de surcroît dans une église ouverte au public, église à qui ils avaient en outre caché leur vrai nom, pour des raisons évidentes. Toute la préparation avait eu lieu au système D, via échange de cassettes avec annotations griffonnées en guise de répétitions, plus quelques musiciens additionnels recrutés un peu par hasard, pour le résultat que l'on connaît. (la prochaine fois qu'ils reviennent, on y va)