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[Fourth of July]

Passage au contrôle technique -> y'a tellement de trucs qui ne marchent pas qu'on se demanderait presque comment la machine elle tient encore debout. Ca me rappelle une histoire d'ongle incarné entretenu exprès pour rater les cours de sport au collège, et écouter le walkman en jean, au lieu de et pendant que les ceusses de la classe couraient autour le long de la cour carrée. On a beau faire comme si de rien n'était autant qu'on peut, au bout d'un moment il faut bien se décider à réparer tout ça, avant de retrouver un autre endroit - un nouveau - où se faire du mal. (mais celui-là n'aura peut-être pas servi à rien en fait)

Sinon, plus ma vie sociale régresse (et c'est encore moins dur quand on est malade), plus j'ai le temps de me culturer un peu plus tout seul dans mon coin. Tiens, il y a ce groupe que j'avais découvert - ça devait être pendant cette année (double) où j'ai traîné dans les cinémas et les bibliothèques, parce que je n'avais pas envie d'aller à la fac ni de voir des gens (tout se rejoint) - sur une borne de la fnac des Halles, et même qu'à côté y'avait deux cailleras qui avaient essayé d'écouter le Ladies and gentlemen we are floating in space de Spiritualized, et étaient repartis bien avant moi, épouvantés : "nan mais hé vas-y c'est de la musique de ouf!". Pas loin, j'étais demeuré rivé sur la mienne de borne, tombé amoureux dès les premières mesures de la toute première chanson. C'était un groupe mort depuis un bout de temps, dont ressortait un live en même temps qu'un coffret rétrospectif contenant l'intégrale, etc... comme tout grand artiste digne de ce nom. Un tas d'étudiants à peine sortis du campus de Boston, menés par un type à la guitare qui chantait bizarrement haut perché (toujours à la limite du faux...ou du juste, c'est selon), et où l'on pouvait aussi remarquer la présence d'une grande fille un peu mâle à la basse, qui prenait le chant le temps d'un morceau par concert en moyenne ; et qui a défriché pas mal de terrain devant lui, à l'heure où l'on ne savait pas trop encore ce que voulait dire "indie" aux stasunis. Une carrière pas météoritique, mais presque, qui se sera étalée entre 87 et 91. Pour moi et pour quelques autres, le groupe américain le plus influent de sa génération. Raté, c'est pas les Pixies...! Mais les grands inventeurs du rock neurasthénique : Galaxie 500, dont j'ai acheté mercredi un double dvd assez insensé qui regroupe quatre d'heures d'archives live en vidéo tout ce qu'il y a de plus amateur. Le rêve : on dirait que le truc est sorti exprès pour moi... Depuis le concert en première partie de Beat Happening, alors que le groupe sonnait encore un peu comme les Modern Lovers, en passant par le gala d'école où ils jouent dans une salle toute éclairée avec leurs amplis sur des chaises pliantes, jusqu'à la tournée finale où on les voit vendre des T-shirts sur fond de Pump it up(!), ce sont tout bonnement des morceaux d'histoire à hauteur de public qu'on voit défiler là. A déconseiller toutefois aux amateurs de concerts bien proprets tournés en multi-angle, ici, en général il y a un type qui tient une caméra, et le son rentre par le même endroit et puis c'est tout. Avec les concerts, on a droit aussi aux quatre vidéos du groupe, tout aussi petit budget/basse fidélité, ainsi qu'à une session-interview pour la télé anglaise où ils sonnent plus Velvet que le Velvet, et à une autre interview dans le livret cette fois, menée par le jovial James McNew de Dump/Yo La Tengo. Celle-là, elle est bien cool, d'interview. Le dvd s'intitule Don't Let Our Youth Go To Waste (<- Jojo encore). Bon allez, c'est pas tout ça, je bosse demain.

c'était celui-là que j'avais écouté sur la borne !

[You know, the days are getting shorter. HA!]

Ecrit vite fait par pierroleouf, le Dimanche 4 Juillet 2004, 21:36 dans la rubrique Jukebox.