Deux semaines dans le brouillard d'affilée, ça commence à faire beaucoup - même pour moi. Hmmm... Vous qui êtes en vacances, vous ne savez pas quelle chance vous avez de pouvoir vous ennuyer à volonté. J'ai l'impression de vivre à une autre époque, ou plutôt à plein d'autres époques mélangées en même temps, et il n'y a que quand le pc se fait attaquer par une nouvelle crotte que ça me rappelle qu'on est maintenant, à plus ou moins la moitié de l'année (...et plus ou moins la moitié du week-end aussi).

"Ne faites pas cette tête : la vie est belle, la vie est merveilleuse... Vous ne voyez pas ? Regardez ce ciel horrible." (un jour je te passerai la cassette de La Maman et la putain, à toi qui voit un truc bleu et rose avec des mèches vertes en l'air) En ce moment j'écoute The Aislers Set (trois albums spectoriens de la mort), mes vieux Henry's Dress, la compile de 14 Iced Bears, les Young Marble Giants, et des chanteurs pédés comme The Magnetic Fields ou Rufus Wainwright, ils pètent la classe. C'était la touche gay pride :)

Alors semaine dans le flou, lundi j'étais très très bof mais un texto, un mail et puis un post m'ont fait très plaisir, car débarquant le même jour out of the blue (merci aux trois gentilles jouebeuses responsables de ceci). Mardi je m'en souviens déjà plus, mercredi j'ai passé un début de soirée usant avec Bowie en fond sonore dans le pub, ça m'a bien gonflé la situation et puis Bowie (D. Bowie vilain copieur je t'aime pas du tout et tu m'as énervé). Jeudi j'ai vu Blanche pendant environ un quart d'heure en début de soirée, et j'ai fini chez un copain après une réunion de boulot naze comme d'hab' à faire des jeux Neo-Geo de la fin des années quatre-vingt sur sa borne. Bon là ça va, je suis pas trop nul encore. Vendredi j'ai commandé les deux nouveaux albums d'Anne Laplantine que j'adore, en photo avec Colleen ici. Et v'là les pochettes :

Tiens, j'ai acheté le dvd d'Edie Sedgwick chez Gibert, que je n'ai pas encore regardé mais je sais pourtant que je me suis déjà fait avoir... Tu évites Benjamin Biolay, LYnda Lemay, et tu te fais prendre au tournant d'après par la nostalgie hype fashion arty sixties pop-art à la noix. Bien joué -> essaie encore...